Pascal Flamand élu à la présidence de Telecom Valley

Avec Pascal Flamand, c’est en quelque sorte un changement dans la continuité qui a été retenu. Comme Jean-Bernard Titz, Pascal Flamand est issu de ce tissu de TPE/PME innovantes dont le poids s’est sensiblement renforcé dans l’association ces dernières années. Fort d’un parcours de plus de 9 ans dans Telecom Valley, Pascal Flamand en connait bien tous les rouages. Spécialiste (et passionné) de l’Open Source, il avait créé la commission Open Source, lancé avec succès les SophiaConf de juillet, initié la thématique Agile et porté le projet du FabLab de Sophia Antipolis (SoFAB, ouvert en 2014). Il a occupé tour à tour les postes de Secrétaire Général puis de Trésorier au sein de l’association.

Quant à son parcours professionnel, il s’est fait exclusivement dans les technologies de l’information. Pascal Flamand est notamment un ancien de Sun Microsystems. Après avoir occupé pendant 4 ans divers postes de management au sein de CMG (racheté par Sligos, devenu Atos par la suite), il est entré chez Sun en tant que senior sales executive et y est resté pendant 14 ans. Il en est sorti en 2004 pour créer sa propre entreprise : Janua, société d’expertise en Gestion des Identités et Open Source. Elle compte aujourd’hui 7 salariés et travaille pour de grands comptes.

Son action à la tête de l’association, le nouveau président l’inscrit dans la continuité, en s’appuyant sur les quatre valeurs clés composants l’ADN de Telecom Valley : Innovation, Partage, Animation et Business. En capitalisant sur un « savoir-faire » reconnu (140 manifestations organisées sur l’année 2014), l’une des priorités de la nouvelle mandature est, selon lui, de renforcer le « faire-savoir ». Il s’agit de faire reconnaitre à son juste niveau l’immense travail effectué par les bénévoles pour l’animation de l’écosystème du numérique et de ses communautés thématiques, ainsi que l’intelligence collective de son territoire de référence.

Cap sur les business models disruptifs

Pascal Flamand souhaite aussi renforcer le Partenariat avec les Pôles de compétitivité, les associations, les organismes de développement économique locaux et les collectivités territoriales. « Pour accroître le développement et faire reconnaitre l’excellence de notre écosystème dans une industrie en pleine mutation et en pleine croissance, nous devons avant tout fédérer et animer nos communautés et travailler sur les axes qui nous permettront de continuer à rayonner internationalement », souligne-il.

Et de citer les business models disruptifs (la commission Open Source), l’innovation (la commission Innovation), la promotion de nouvelles méthodes de travail (la commission Agilité-Qualité), l’aide à former nos futurs cadres (le Challenge Jeunes Pousses), la motivation et l’épanouissement de nos salariés (la commission Emploi-Formation), le travail sur les nouveaux usages (la commission m-Tourisme, le groupe de travail Sécurité et Cloud) et enfin, le prototypage rapide afin d’accéder le plus possible au marché (le FabLab de Sophia Antipolis, SoFAB).